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KO / Hector Mathis
Livre
Edité par Buchet Chastel. Paris - 2018
Sitam, jeune homme fou de jazz et de littérature, tombe amoureux de la môme Capu. Elle a un toit temporaire, prêté par un ami d'ami. Lui est fauché comme les blés. Ils vivent quelques premiers jours merveilleux mais un soir, sirènes, explosions, coups de feu, policiers et militaires envahissent la capitale. La ville devient terrifiante... Bouleversés, Sitam et Capu décident de déguerpir et montent in extremis dans le dernier train de nuit en partance. Direction la zone - « la grisâtre », le pays natal de Sitam. C'est le début de leur odyssée. Ensemble ils vont traverser la banlieue, l'Europe et la précarité... Nerveux, incisif, musical, K.O. est un incroyable voyage au bout de la nuit. Ce premier roman, né d'un sentiment d'urgence radical, traite de thèmes tels que la poésie, la maladie, la mort, l'amitié et l'errance. Il s'y côtoie garçons de café, musiciens sans abris et imprimeurs oulipiens. Splendide et fantastique, enfin, y règne le chaos.
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Avis
Avis des lecteurs
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Jet de l'éponge
On pourrait parler d'une histoire pleine de bruits et de fureur et racontée par un fou mais ce serait accorder beaucoup d'importance à cette logorrhée. Ca se veut original, ça se veut moderne mais ça n'est que long.
J-LOUP - Le 01 avril 2020 à 17:12 -
KO
un roman écrit dans une langue musicale. Il y raconte la cavale d’un garçon de 20 ans et de son amoureuse. Un style particulier, on peut être dérangé par la langue et pourtant passé les premières pages on adopte la vie des deux héros, leur appétit de vie malgré l’effondrement du monde. Un 1er roman, un auteur un peu révolté par la vie, aborde la maladie, la mort, l’amitié. Une écriture moderne par son style, une histoire d’amour, d’urgence, de fuite et de chaos.
Mme SIAS Yvette - Le 30 mars 2020 à 00:21 -
ROUZAUD Catherine - Le 26 mars 2020 à 10:44
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K.O.,de Hector Mathis
Les pérégrinations de Sitam, dans lesquelles est embarqué d’office le lecteur, disent d’abord que « Ailleurs » commence à notre porte. Pas besoin d’exotisme. On est interpellé d’office par cet univers de « grisâtre, où le fantastique tutoie le désespoir ». J’ai très envie de penser que l’auteur, qui se découvre malade l’année même de la tuerie du Bataclan, a mis beaucoup de lui-même dans ce garçon dont l’acharnement à écrire est la principale attache à la vie. La quête d’une sorte de bonheur fait de tout autre chose que de réussite sociale et de sérénité. Un empathie immédiate découle de cette indéfectible solidarité entre ces femmes et ces hommes qui ont en partage de croire dur comme fer dans la musique et dans les mots : « notre seule chance d’échapper aux petites destinées sans saveurs, c’est la musique….On n’est rien que des pauvres notes….Et malgré ça, une fois que tout a foutu le camp, il ne reste plus que la musique. La vie, ce n’est qu’une foutue partition pour détraqués ». Sont-ils vraiment détraqués, Sitam, Benji, la Capu, Archibald, tous les autres ? Pas si sûr. En tout cas, un très beauu livre.
Mme ROUGIER Françoise - Le 09 février 2020 à 17:32