Election Ziklibrenbib 2021
Abigail Stauffer : la voix d'une autre amérique
Ziklibrenbib

Ziklibrenbib est un projet collaboratif qui vise à promouvoir la musique en libre diffusion dans les médiathèques. (Mais qu'est-ce que la musique en libre diffusion ???)
Pour la 6ème année consécutive, Ziklibrenbib organise une élection visant à élire le meilleur de la musique en libre diffusion de l'année écoulée.
Du 27 mars au 27 mai, vous pouvez découvrir ou redécouvrir 13 morceaux issus d'albums sortis en 2017 et chroniqués sur Ziklibrenbib, 13 titres ayant retenu l'attention des 26 discothécaires ayant effectué cette sélection.
Retrouvez-la ci-dessous ou dans les médiathèques de Manosque, Volx, Gréoux et Oraison, où vous pourrez l'emprunter en CD ou vous la faire copier sur vos clés USB.
A noter que la lauréate de l'élection 2016, la chanteuse et multiinstrumentiste folk américaine Abigail Stauffer sera en concert à la médiathèque de Manosque le samedi 19 mai
bandcamp
À la radio

Commune Oreille
est une émission entièrement consacrée à la musique libre et diffusée sur la radio locale et également libre Radio Zinzine.
On peut en retrouver les archives sur le blog
http://commune-oreille.blogspot.fr/
Musique libre ?
Qu'est-ce que la musique libre ?
Un musicien libre, c'est quelqu'un qui préfère croire en son public plutôt qu'en l'industrie du disque.
Plutôt que vous empêcher de copier, il vous invite au contraire à le faire afin de faire découvrir ce qu'il fait.
Certains vont même plus loin et permettent de réinterprêter ou remixer leur musique voire de l'utiliser dans un contexte commercial.
Ces autorisations supplémentaires dépendront de la licence de libre diffusion choisie par le musicien.
Est-ce libre de droit ?
Non ! Les licences de libre diffusion (Art Libre ou Creative Commons) s'appuient sur le Code de la Propriété Intellectuelle, qui autorise la gestion individuelle des droits d'auteurs.
En plaçant son œuvre sous licence libre, un auteur exerce ainsi son droit d'auteur le plus strict.
Libre et gratuit, ça signifie la même chose ?
Pas tout à fait. Ce qui est libre n'est pas forcément gratuit, et ce qui est gratuit est rarement libre.
Ainsi, on peut diffuser sous licence libre (pour permettre la copie ou favoriser la diffusion radiophonique gratuite) tout en
vendant ses œuvres, y compris numériques. De même, un artiste peut diffuser gratuitement ses œuvres, mais refuser
toute copie : dans ce cas, il ne s'agit pas de libre diffusion.
Par exemple : Jean-Jacques Goldman peut diffuser sa musique gratuitement (via Deezer ou les radios FM par exemple), ce n'est pas pour autant qu'il autorise les remixes ou les copies de ses albums.
Si c'est gratuit, c'est forcément moins bon ?
Évaluer la qualité artistique d'une œuvre au regard de son coût marchand est rarement gage d'une acquisition réussie. De la même manière, la gratuité et/ou la libre diffusion ne présume pas du contenu d'une œuvre. Nine Inch Nails, groupe américain de rock indus, a placé son album Ghost I-IV paru en 2008 sous la licence Creative Commons BY-NC-SA. Cela ne l'a pas empêché d'être l'album le plus vendu sur la plate-forme AmazonMP3 la mêmeannée. De plus, de nombreuses œuvres classiques (musicales, littéraires, iconographiques ...) sont aujourd'hui régulièrement élevées dans le domaine public qui permet, de fait, une exploitation gratuite (y compris commerciale). Ce changement de nature juridique n'altère en aucune cas leur qualité artistique.
Comment les artistes gagnent-ils leur vie avec ce système ?
Diffuser de la musique sous licence libre, même gratuitement, n'empêche pas de vendre ces mêmes morceaux (cf. Nine Inch Nails). De plus, en contrôlant de manière plus fine les usages et réutilisations de leurs œuvres, les artistes peuvent monétiser les usages qu'ils n'ont pas autorisés à l’origine. La diffusion libre peut aussi amener à se faire connaître plus facilement, et amener ainsi plus de monde à venir en concert. Le crowdfunding (financement participatif) et l'appel aux dons sont également une réponse utilisée par de nombreux artistes libres. Enfin, la valorisation matérielle (édition collector, vinyles ...) et le merchandising sont, tout comme dans le circuit de diffusion traditionnelle, autant de pistes de revenus supplémentaires.